VACANCES EN FAMILLE AVEC UN ANE

Randonnées avec les ânes dans le Mercantour

Tout a commencé par …. «Gérard, mon compagnon et mari, est parisien, enfin ce qu’il en reste de la souche parisienne, car la montagne a décapé ses dernières strates citadines peu à peu ..

Moi, Christine, je suis une provinciale de souche cigale-olivier-méditerranée, initiée à la vie rurale par mon grand-père, un vrai paysan provençal plein de bon sens !

Quand au début de notre activité, on lui expliquait que notre travail consistait désormais à faire partir les gens de Paris avec un âne sur des sentiers de montagne, là, il levait les bras au ciel pour invoquer  » lou souleou », il relevait son béret à l’arrière et devenait simplement pensif. Alors, dans ces instants de complicité inter génération, on lui racontait les aventures des parisiens, que des parisiens, et même s’ils ne l’étaient pas parisiens, ils le devenaient , parce que pour les vieux du Sud, il n’y a rien de plus marrant qu’un parisien avec un âne, c’est bien la preuve, qu’à Paris, ça tourne pas rond!

On évoquait l’histoire des psys et du capitaine au long cours qui étaient sûrs que le berger qu’ils avaient rencontré la veille avait un mauvais regard et que c’était lui qui avait détaché l’âne en cachette pendant la nuit et qu’ils avaient appelé la gendarmerie pour déclarer la disparition de Saturnin. Et puis que finalement après avoir ameuté le village, l’âne était sorti en baillant de la ruine où il s’était mis à l’ombre et venait aux nouvelles parce que les parisiens même capitaines au long cours, ils savent pas faire un noeud!

On racontait aussi l’histoire de la vilaine famille de gros bourgeois qui avaient décidé de s’encanailler avec un âne parce que que ça faisait  » vacances intelligentes », mais qu’au deuxième jour, ils avaient abandonné Gaston, car il sentait l’âne, Gaston et il pétait, pardon il ventait dans les montées, entouré de quelques mouches.

Et celle de la famille belge qui était arrivée à 13 h à l’étape suivante, affamée, parce que l’âne n’avait pas voulu s’arrêter pique-niquer « à cause qu’il n’avait pas faim « . Et celle du jeune couple en voyage de noces qui avait appelé, inquiets, avec leur portable pour dire que Kalifourchon refusait d’avancer sur le pont, on leur avait dit:  » passez nous l’âne  » et on avait hurlé dans le téléphone « allez tsé » (traduction : avance ) et il avait reconnu la voix de son Maitre!..

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